La crise sanitaire a amené les musées à faire preuve de créativité pour pouvoir continuer à faire découvrir leurs collections au grand public. Alors que les visiteurs ne peuvent plus venir facilement sur place, comment se réinventer pour assurer sa bonne visibilité sur le web et offrir une alternative satisfaisante à la visite habituelle du musée ?
Un impératif maintenant mais une envie de numérique des établissements patrimoniaux qui ne datent pas d’hier ! Retour sur l’apport du numérique pour faciliter l’accès à la culture depuis 20 ans déjà.
Les métiers du numérique au premier plan
Pendant la période de confinement et de fermeture des lieux culturels, tout a été imaginé dans l’univers du digital pour garder le contact avec le public et présenter de manière ludique et inédite les œuvres d’art : le #GettyChallenge du Getty Museum, la visite guidée du Musée d’histoire naturelle d’Angers dans « Animal Crossing », les newsletters animés du Château de Versailles ou encore le #CultureChezVous suivi et animé par de nombreux musées en France.
Mais là où certains domaines ont connu des retards dans leur passage obligé au numérique pendant le confinement, l’accès à la culture a pu rapidement s’adapter grâce à de nombreux contenus d’archives et de bibliothèques déjà numérisés.
Un travail de longue haleine, effectué au quotidien par les équipes web et des prestataires de services comme AureXus, qui n’est effectivement pas toujours mis en lumière par les médias en temps normal.
Alimentation des sites web avec des contenus pédagogiques, animation des réseaux sociaux, envoie de newsletters avec décryptages d’œuvres ou encore mise à jour de bases de données : les métiers du web ont été au coeur de ces quelques mois mais pour combien de temps ? Est-ce le début d’une vraie révolution dans le domaine de la culture ?
L’avenir des musées est numérique
Si en France les premières bases de données indexant les collections des musées datent des années 1970, beaucoup de chemin a été fait depuis. Des bornes multimédias (depuis 1986) à la visite virtuelle présentée dans des jeux vidéos éducatifs (dès 1995), les musées n’ont pas cessé de se réinventer au fil des innovations et de la démocratisation de l’informatique.
Pour beaucoup de professionnels du domaine, il faut une vraie stratégie numérique et les moyens financiers qui vont avec pour accompagner la création de contenu au-delà de l’exposition d’œuvres sur un site web.
En offrant de nouvelles expériences comme les podcasts, visites virtuelles, cours d’histoire de l’art, impression d’objet en 3D, quizz ou concours en ligne, le musée devient participatif et le public s’investit en prenant la parole sur les réseaux sociaux.
Ces lieux de sociabilité où l’on était spectateur sont devenus, avec la crise, de véritables expériences que chacun peut vivre et s’approprier à sa façon. Découvrir la culture depuis chez soit grâce aux outils numériques n’est pas qu’une tendance, il s’agit d’une évolution nécessaire pour moderniser les musées qui, malgré les apparences, ont toujours été en mouvement.
Aurexus au coeur des nouvelles solutions
Préserver le patrimoine fragile et permettre sa consultation en ligne par le plus grand nombre est un bénéfice paradoxal du numérique. En effet, l’avantage du contenu dématérialisé et qu’il reste en sécurité et ne peut être abîmé par la manipulation du grand public. Grâce à des techniques innovantes, les équipes d’Aurexus numérisent les documents originaux précieux qui ne seront plus communiqués aux visiteurs et les rendent accessibles facilement par tous les internautes.
Par exemple, les 5.000 volumes des catalogues commerciaux du Palais Galliera, qui font parti d’un fonds privé dont les plus anciens volumes datent de 1866, ont été mis en ligne par le Musée et sont feuilletables comme si on les avait en mains.